LA FREGATE
....À l'origine de La Frégate, il y a Marie-Anne Martin, grand-mère de l'époux de Roselyne Martin. Elle tenait un café face à la plage des Sables-Blancs, Les Genêts d'or. En 1932, elle a 52 ans et décide de faire une construction neuve à la place. La Frégate était née, en référence à la forme du bâtiment (suite article Ouest France)
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1939
La Frégate en 1974 - par Emmanuel Kerloc'h
LA FREGATE - Famille MARTIN - Night club, dancing. - Avant: Les Genêts d'Or, café.
Ouest France
LE TELEGRAMME
Un bâtiment construit en 1932 et détruit en 2001
À l'origine de La Frégate, il y a Marie-Anne Martin, grand-mère de l'époux de Roselyne Martin. Elle tenait un café face à la plage des Sables-Blancs, Les Genêts d'or. En 1932, elle a 52 ans et décide de faire une construction neuve à la place. La Frégate était née, en référence à la forme du bâtiment. Au rez-de-chaussée, c'était une crêperie-magasin de souvenirs et à l'étage, un café-concert qui n'ouvrait qu'en saison, avec les tournées de jazz du Hot-Club de France. En 1939, malade, elle cède le rez-de-chaussée à sa fille et l'étage à son fils. 25 ans durant, chacun tiendra son commerce avant de les mettre en gérance pendant douze ans. En 1979, une troisième génération de Martin reprend le flambeau et ouvre le dancing à l'année, avec deux salles, en haut et en bas. Roselyne Martin et deux de ses trois enfants, Christian, puis Nathalie, font tourner l'affaire à plein. En 1984, le bar voisin sera racheté pour agrandir le dancing. En 1998, les Martin sont contraints de vendre l'affaire familiale sous le poids des fermetures administratives successives et des plaintes du voisinage. Trois ans plus tard, La Frégate est déconstruite. À sa place aujourd'hui, il y a la piscine du centre de vacances voisine.
Nota rectificatif à propos de l'article: De 1979 à 1984, il y avait une seule salle, à l'étage; en 1984, les époux Martin ont acquis le rez-de-chaussée de la famille, ensuite, deux salles, deux ambiances, au gré des clients...Pendant toute l'exploitation, la Frégate n'a eu qu'une seule fermeture administrative, suite à la chute d'un client. Finalement, ce sont les plaintes successives d'un voisin, l'acheteur final, qui ont eu raison de la longue et belle vie de la Frégate.
Ouest-France du 26 .05.1994 sur le pouvoir d'achat des jeunes - extrait à propos de la Frégate:
"« On sent bien que le pouvoir d'achat a baissé, note Tony, le disc-jockey de La Frégate, à Douarnenez, les parents donnent moins d'argent de poche qu'il y a quelques années. » Beaucoup de filles s'arrangent pour arriver avant 1 h du matin pour bénéficier de l'entrée gratuite. Et les plus malins s'arrangent pour récupérer des tickets d'entrée dans les commerces qui acceptent les affiches de la boîte. « Certains jeunes boivent très peu en boîte. Juste une consommation. En général ils se sont retrouvés auparavant dans un bar. En boîte, ils viennent pour danser et s'amuser. » C'est là qu'ils reforment leur petits groupes. Deux parmi les titres les plus appréciés du moment : The Rythm of the Night de Corona, et Let the beat control your body de Two Unlimited. « La musique évolue rapidement. » Et ils aiment retrouver le samedi soir ce qu'ils ont entendu sur Sky-Rock ou NRJ dans la semaine en faisant leurs devoirs. Problèmes d'alcool ? « Pas beaucoup. Il suffit de bien filtrer à l'entrée ». Certains profitent de la voiture d'un copain. Quelques parents viennent les récupérer à la sortie. Il y a le « stop ». Et même des services de bus. Car, à part le K.West, que ce soit le Moulin ou le Calao, ou un autre night club, il faut sortir de Quimper."
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Roselyne - Le Télégramme
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